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URGENT-RDC : le FCC de Joseph Kabila monte au créneau et met en garde le régime Tshisekedi

Les communicateurs du Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme politique de l’ancien président Joseph Kabila, sont montés au créneau ce samedi pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « dérive autoritaire » du régime de Félix Tshisekedi.

Dans une déclaration officielle, le FCC pointe du doigt plusieurs maux qui, selon lui, menacent l’avenir démocratique du pays :

  • Concentration excessive du pouvoir exécutif au détriment des autres institutions ;
  • Nominations à caractère tribalo-clanique, fragilisant la représentativité nationale ;
  • Instrumentalisation de la justice et judiciarisation ciblée de l’opposition ;
  • Répression systématique des manifestations pacifiques et musellement de la presse ;
  • Corruption endémique et tolérée au sommet de l’État ;
  • Insécurité chronique à l’Est (Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu) où l’État peine à exercer sa souveraineté ;
  • Effondrement des administrations provinciales privées de moyens de fonctionnement.

« Le procès de la honte » contre Joseph Kabila

Le FCC rejette avec véhémence le procès intenté contre son autorité morale, Joseph Kabila Kabange, qu’il qualifie de « manœuvre politique déguisée en procédure judiciaire ».

Pour la famille politique de l’ancien président, il s’agit d’une tentative d’effacer un acteur majeur de la pacification du pays après les guerres civiles, de réécrire l’histoire institutionnelle récente et de neutraliser toute alternative crédible en vue des prochaines élections.

« Ce procès viole les garanties d’un procès équitable et constitue un précédent dangereux pour la stabilité politique à long terme », a déclaré un des communicateurs du FCC, citant l’article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Un appel à la communauté internationale

Le FCC interpelle la communauté internationale et appelle à :

  1. L’ouverture d’une mission internationale d’enquête indépendante sur les violations des droits humains et les dérives institutionnelles en RDC ;
  2. Une déclaration conjointe des partenaires étrangers dénonçant les atteintes aux libertés fondamentales ;
  3. La suspension de toute assistance institutionnelle directe au gouvernement congolais tant que les principes démocratiques ne sont pas respectés ;
  4. Des sanctions ciblées (restrictions de visas, gels d’avoirs) contre les responsables présumés de répressions et de corruption ;
  5. Un plaidoyer fort pour un processus électoral transparent, inclusif et crédible.

Mobilisation nationale

Dans leur message, les communicateurs du FCC appellent le peuple congolais à « refuser la résignation », à défendre les valeurs de liberté, justice et unité nationale, et à se mobiliser pacifiquement pour « bâtir une République fondée sur le droit ».

Citée dans la déclaration, une phrase de Patrice Emery Lumumba résonne comme un avertissement :
« Le silence des peuples fait le lit des tyrans. »

Le FCC conclut en affirmant que ce combat « n’est pas celui d’un individu ni d’un parti, mais celui de tout un peuple pour sa dignité et pour l’avenir de la nation ».Cide

Ci-dessous la déclaration :


Ilunga Mubidi Oscar

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