Un scandale numérique ébranle depuis plusieurs jours une université dont le nom n’a pas été révélé pour des raisons de confidentialité.
Une vidéo intime mettant en scène deux étudiants aurait fuité dans un groupe WhatsApp interne, provoquant une onde de choc au sein de la communauté académique.
Selon les premiers témoignages recueillis, les deux étudiants, liés par une relation amicale et académique, se seraient filmés volontairement dans un contexte privé. La séquence, qui n’était pas destinée à être diffusée, s’est pourtant retrouvée partagée au sein de l’établissement.
Depuis cette fuite, l’affaire a pris une tournure dramatique. La jeune femme impliquée dans la vidéo est portée disparue depuis quatre jours.
Ses proches affirment être sans nouvelles : sa chambre universitaire reste vide et son téléphone est injoignable. Alertées, les autorités locales n’ont pour l’instant publié aucun communiqué officiel quant à l’ouverture d’une enquête.
Sur le campus, l’inquiétude grandit. Plusieurs étudiants affirment avoir vu la jeune fille profondément bouleversée après la diffusion des images.
Certains évoquent un état de détresse psychologique, tandis que d’autres redoutent des pressions ou menaces liées à l’exposition de son intimité. Aucune hypothèse n’est cependant confirmée à ce stade.
Contactée, l’université n’a pas souhaité commenter le cas particulier, mais a rappelé dans une note interne que « la protection de la vie privée et la lutte contre la diffusion de contenus intimes non consentis » constituent une priorité. L’institution appelle également ses étudiants à plus de responsabilité dans l’usage des outils numériques.
Cette disparition met une nouvelle fois en lumière les conséquences dévastatrices du cyberharcèlement et de la diffusion non autorisée de contenus intimes. Des spécialistes alertent depuis plusieurs années sur l’impact psychologique, parfois irréversible, de ces pratiques, en particulier chez les jeunes.
La famille de l’étudiante, très inquiète, a lancé un appel pressant à toute personne disposant d’informations permettant de la retrouver. Elle invite quiconque aurait des indices à se rapprocher immédiatement des autorités.
Alors que le campus vit sous le choc, cette affaire rappelle cruellement la nécessité d’une sensibilisation accrue au respect de la vie privée et d’une lutte ferme contre la banalisation du partage d’images intimes, dont les victimes paient trop souvent le prix fort. La scène s’est déroulée au Kasaï en début de cette semaine.
Suzanne Kalambay Mujinga
