Un nouveau scandale secoue la scène politique congolaise. Acheni Lukwebo, ancien candidat malheureux à la députation nationale à Goma et frère cadet de Modeste Bahati Lukwebo, actuel 2ᵉ vice-président du Sénat, est au cœur d’une vive polémique après la diffusion de vidéos à caractère sexuel le montrant dans une posture compromettante.
Ces vidéos, devenues virales sur les réseaux sociaux, suscitent une vague d’indignation et alimentent un débat national. Pour certains internautes, il s’agit d’un comportement indigne d’un homme public ; pour d’autres, ces images relèvent d’un complot orchestré contre lui.
La réaction de son parti politique
Face à l’ampleur de l’affaire, son parti politique a fini par réagir dans un communiqué. Celui-ci dénonce un acte de cybercriminalité ciblant son président national :
« Un individu mal intentionné, animé de haine et de jalousie, a piraté les comptes de réseaux sociaux ainsi que la carte SIM Airtel de notre camarade Acheni Lukwebo. Il a ensuite introduit des vidéos pornographiques fabriquées grâce à l’intelligence artificielle. L’arnaqueur contacte la victime en réclamant 10 000 dollars sous menace de diffuser d’autres vidéos compromettantes », explique la formation politique.
Le communiqué ajoute que l’escroc, identifié comme opérant à partir d’un numéro ivoirien, menace même de mort l’homme politique.
Le parti appelle ainsi ses militants, ses sympathisants et l’opinion à ne pas céder à ce qu’il qualifie de « chantage », tout en annonçant le dépôt d’une plainte auprès des instances compétentes.
Entre rumeurs et soupçons
Si la version officielle évoque une manipulation numérique, certains analystes avancent une autre thèse : Acheni Lukwebo aurait été piégé lors d’un appel-vidéo intime, avant que l’enregistrement ne fuite. La vidéo, où on le verrait se masturber, est déjà largement relayée à Kinshasa et dans le reste du pays.
Une affaire à suivre
Alors que la polémique enfle, l’opinion publique reste partagée entre scepticisme et indignation. Ce scandale, qui intervient dans un contexte politique déjà tendu, pourrait fragiliser davantage l’image d’Acheni Lukwebo, en attendant que la justice fasse la lumière sur cette affaire.
Suzanne Kalambay Mujinga
