Coup de tonnerre sur la scène politique congolaise. La justice militaire de la République démocratique du Congo a requis, ce vendredi 22 août, la peine de mort contre l’ancien président Joseph Kabila Kabange, assortie d’un mandat d’arrêt immédiat, sans la moindre circonstance atténuante.
L’ex-chef de l’État est poursuivi pour des accusations particulièrement graves : crimes de guerre, apologie de terrorisme et trahison.
Ces chefs d’inculpation interviennent dans un contexte explosif, marqué par des tensions croissantes autour de son implication présumée dans les violences armées qui ravagent l’Est du pays depuis des années.
Toutefois, l’effectivité de cette décision reste largement incertaine. Joseph Kabila ne s’est jamais présenté aux différentes audiences, que plusieurs observateurs dénoncent comme de simples « théâtres judiciaires ».
De plus, dans un pays miné par les conflits sanglants, l’instabilité politique et la fragilité des institutions, l’application concrète d’une telle sentence apparaît pour beaucoup comme une illusion.
Cette affaire, au-delà de son volet judiciaire, risque d’accentuer les clivages politiques et d’alimenter de nouvelles tensions dans une RDC déjà sous haute pression.
Ilunga Mubidi Oscar
