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RDC : après le scandale de Bukavu, Joella Sadiki sort de son silence et met les choses au clair

Après plusieurs semaines de silence et de vives réactions sur les réseaux sociaux, Joella Sadiki, la jeune femme devenue involontairement célèbre à la suite d’un scandale sentimental dans la ville de Bukavu, a enfin pris la parole pour livrer sa version des faits.

Celle que beaucoup avaient déjà jugée coupable de briser un foyer affirme aujourd’hui qu’elle va bien, physiquement comme mentalement, et qu’elle assume pleinement ses choix.

Retour sur les faits

C’est une vidéo virale, publiée début juillet 2025, qui avait mis Joella Sadiki sous le feu des projecteurs. On y voyait la jeune femme, le visage tuméfié et un œil visiblement blessé, après une altercation liée à une relation amoureuse avec un homme marié. La scène, filmée en pleine rue à Bukavu, a choqué l’opinion publique. Les images ont alimenté des milliers de commentaires, d’insultes, de débats sur les réseaux sociaux, tant sur le plan moral que sur la violence infligée à la jeune femme.

Beaucoup avaient même cru qu’elle avait perdu l’usage de son œil, au vu de la violence de l’agression. Mais aujourd’hui, Joella remet les pendules à l’heure.

« Vos injures me donnent la force »

Dans une courte déclaration publiée sur ses réseaux sociaux ce dimanche 20 juillet, Joella Sadiki s’est exprimée avec fermeté :

« Vos injures, vos jugements me donnent la force de rester debout. J’ai reçu beaucoup de haine, mais je suis toujours là. Et non, je n’ai pas perdu mon œil. Je vois très bien de mes deux yeux. »

Celle que certains internautes surnommaient déjà ironiquement « la voleuse de mari » affirme qu’elle n’a pas à rougir de ses choix.

« Je ne suis pas là pour plaire à tout le monde. Je ne suis ni la première ni la dernière à aimer un homme marié. »

Des propos qui continuent de diviser l’opinion, entre ceux qui saluent son courage et sa résilience, et ceux qui dénoncent un manque de remords dans une situation jugée socialement sensible.

Un scandale révélateur d’une société polarisée

Au-delà du cas personnel de Joella Sadiki, cette affaire met en lumière les tensions sociales autour de l’adultère, du rôle de la femme, de la fidélité, mais aussi de la justice populaire en RDC. La violence qu’elle a subie – bien que condamnée par plusieurs associations de défense des droits humains – n’a pourtant pas donné lieu à des poursuites judiciaires à ce jour.

Par ailleurs, certaines voix appellent à dépasser la seule condamnation morale pour s’interroger sur les dynamiques de pouvoir, l’hypocrisie sociale autour des relations extraconjugales, et le traitement souvent sexiste réservé aux femmes impliquées dans ces affaires.

Silence du « papa » concerné

Jusqu’à présent, l’homme au centre du scandale n’a fait aucune déclaration publique. Son identité n’a pas été officiellement confirmée, même si plusieurs sources affirment qu’il s’agit d’un homme influent de Bukavu, marié et père de plusieurs enfants. L’absence de réaction de sa part alimente aussi un certain sentiment d’injustice, dans une affaire où seule la femme semble avoir subi l’opprobre public.


En somme, Joella Sadiki, loin de se cacher, choisit de faire face à la tempête. Victime d’une agression, cible de jugements moraux, elle répond désormais avec ses mots : dignité, résistance et lucidité. Mais cette affaire reste un miroir douloureux d’une société où les débats sur l’amour, la fidélité et la violence de genre restent encore à mener avec maturité.

Suzanne Kalambay Mujinga

One thought on “RDC : après le scandale de Bukavu, Joella Sadiki sort de son silence et met les choses au clair

  1. Même si elle sortait du silence et qu’elle vienne nous dire le contraire de ce que nous savons, elle a toujours tort même si ça ne donne pas le plein droit de lui abîmer le visage
    Mais ça lui apprendra, il ne faut pas se croire plus supérieure à la femme connue par l’église et par la justice voi même par la famille
    Si elle est intelligente, elle ne sortira plus jamais avec l’époux d’autrui
    C’est un poison

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