Quarante et une personnalités militaires, parmi lesquelles des généraux, des lieutenants-généraux et des chefs de brigade, sont désormais dans le viseur de l’Inspection générale des Forces armées de la RDC (FARDC).
Ces officiers sont suspectés d’avoir joué un rôle dans la perte de la cité frontalière de Bunagana, et d’autres agglomérations tombées aux mains du mouvement rebelle M23.
Selon une correspondance officielle datée du 29 juillet 2025, l’Inspection générale des FARDC précise que des convocations individuelles seront transmises « au moment opportun ». L’objectif : obtenir des éclaircissements sur les responsabilités de chacun dans ce revers militaire aux lourdes conséquences stratégiques et sécuritaires.
Le document souligne également que, pour les officiers actuellement en détention, l’IG FARDC travaillera en collaboration avec l’Auditorat général militaire afin de faciliter des auditions dans différentes maisons carcérales du pays.
Cette démarche judiciaire intervient alors que les combats se poursuivent au Nord et Sud-Kivu, où l’armée congolaise et ses alliés affrontent toujours le M23.
Dans ce climat tendu, l’ouverture de poursuites contre de hauts gradés militaires pourrait constituer un tournant majeur, révélant l’autre facette du conflit : celle des responsabilités internes dans la débâcle de Bunagana.
Une affaire à suivre, tant ses répercussions pourraient peser lourdement sur la hiérarchie militaire congolaise.
Voici les documents avec liste complète :
Muller Mundeke Kalonji
