La ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, est secouée par une affaire qui alimente toutes les discussions, aussi bien dans les rues que sur les réseaux sociaux.
À quelques jours seulement de son mariage, une jeune femme s’est retrouvée au centre d’un scandale après la diffusion de vidéos compromettantes la montrant dans des scènes sexuelles explicites.
Selon des témoignages concordants, l’annonce de l’union avait déjà été faite publiquement à l’église. Mais la situation a basculé lorsque des images et vidéos à caractère sexuel, présentées comme étant celles de la future mariée, ont commencé à circuler sur diverses plateformes numériques.
Le fiancé, visiblement sous le choc, aurait confié à un proche qu’il ignorait totalement ce passé et croyait fermement aux déclarations de sa compagne, qui se disait « vierge ». Ce drame sentimental aurait provoqué chez lui un profond désarroi, au point de remettre en question la cérémonie prévue.
Sur les réseaux sociaux, les réactions sont vives. Certains internautes dénoncent une atteinte grave à la vie privée et appellent à mettre fin à cette « banalisation de la vengeance intime », tandis que d’autres jugent la situation comme une trahison insupportable.
« Que celui qui est sans faute jette la première pierre », ironise un commentaire devenu viral, reflétant la division d’opinion autour de cette affaire.
Ce scandale soulève à nouveau la question de la protection des données personnelles, de l’éthique dans les relations amoureuses, et du rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de contenus à caractère sexuel sans consentement.
Suzanne Kalambay Mujinga
