Le mouvement armé AFC-M23, qui contrôle la ville de Goma, a entamé ce mercredi 9 juillet 2025 l’installation d’un réseau de caméras de surveillance dans divers points stratégiques de la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Selon les informations recueillies sur place, ces dispositifs modernes, équipés de technologies infrarouges, sont opérationnels 24h/24. Ils visent à dissuader les actes de banditisme et à faciliter l’identification rapide des auteurs d’incidents sécuritaires, tant de jour que de nuit.
Cette initiative s’inscrit dans un plan global de sécurisation des zones sous contrôle de l’AFC-M23, dans un contexte où l’insécurité urbaine demeure une préoccupation majeure pour les habitants.
Des sources proches du mouvement indiquent que les caméras sont déjà fonctionnelles dans plusieurs secteurs sensibles, bien que l’emplacement précis de certaines installations reste confidentiel pour des raisons stratégiques.
« Cette mesure vise à rassurer la population et à garantir un minimum de stabilité dans les zones sous notre responsabilité », a confié un responsable du mouvement sous couvert d’anonymat.
Toutefois, cette démarche suscite également des interrogations au sein de la société civile, qui s’inquiète de la manière dont seront utilisées les données collectées, dans une ville toujours sous tension.
Muller Mundeke
Je pense que nous devons faire des analyses politiques juste et succinctes de la situation de la guerre à *Goma* et *Bukavu*, dans l’Est de notre Pays
– À l’implication présumée de puissances étrangères dans le pillage des ressources (minerais, terres) ;
– À l’échec des accords de cessez-le-feu précédents et la faiblesse des mécanismes de suivi.
*2. Facteurs politiques aggravants*
– *Fragilité de l’État congolais* dans la gestion sécuritaire et frontalière ;
– *Manque de confiance* entre le gouvernement central et certaines communautés locales ;
– *Tensions régionales* avec les pays voisins (notamment Rwanda et Ouganda) autour de l’influence géopolitique et des alliances militaires ;
– *Instruments diplomatiques affaiblis*, malgré l’implication de l’Union Africaine, des Nations Unies (MONUSCO) et de la SADC.
*3. Impacts politiques*
– *Instabilité institutionnelle* dans les provinces affectées ;
– *Déplacement massif des populations*, remettant en question la légitimité de l’État à protéger ses citoyens ;
– *Érosion de la confiance du peuple* envers les dirigeants nationaux ;
– *Renforcement du discours souverainiste et panafricain*, notamment chez les jeunes.
Pour répondre aux conflits je pense que nous devons renforcer l’organisation des
– dialogues régionaux forts sont indispensables (incluant la CIRGL, l’EAC et l’ONU) ;
– Le *renforcement de l’armée nationale (FARDC)* doit être stratégique et encadré ;
– La *justice transitionnelle et la réconciliation communautaire* sont essentielles pour une paix durable ;
– L’intégration politique des communautés locales et la protection des civils doivent redevenir prioritaires.