Une tragédie s’est produite jeudi 31 juillet dans le quartier Kavala, à Kamituga, dans le territoire de Mwenga (province du Sud-Kivu). Une jeune fille de 13 ans a été retrouvée sans vie après avoir quitté son domicile pour se rendre à la rivière Bitanga.
Selon des sources locales, un jeune homme, déjà connu dans le quartier comme un malade mental l’aurait violée avant de la tuer puis l’enterrer. Les mêmes sources indiquent que plusieurs jeunes filles ont récemment échappé au présumé auteur.
Alertées par les habitants, les autorités policières sont rapidement intervenues. Le suspect a été arrêté et placé en garde à vue, tandis que le corps de la victime a été transporté à la morgue de l’hôpital général de référence de Kamituga pour des examens appropriés. Une enquête judiciaire est en cours afin de faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame.
Des organisations locales de la société civile appellent à une meilleure protection des enfants dans la région ainsi qu’à une prise en charge adaptée des personnes présentant des troubles du comportement. « Il est urgent que les autorités renforcent les dispositifs de prévention, à la fois sur le plan sécuritaire et sanitaire », a déclaré un représentant local.
Ce fait divers relance également la discussion sur le manque de structures spécialisées pour les personnes en situation de vulnérabilité mentale en République Démocratique du Congo. Les familles, souvent démunies, appellent à un accompagnement médical et psychologique pour prévenir de tels drames.
Muller Mundeke Kalonji
