Le président des États-Unis, Donald J. Trump, a annoncé ce lundi la venue prochaine à Washington de ses homologues congolais et rwandais, Félix-Antoine Tshisekedi et Paul Kagame, pour un sommet diplomatique de haut niveau.
Cette rencontre vise à consolider un accord de paix signé récemment entre Kinshasa et Kigali, et à poser les bases d’une coopération économique renforcée entre les deux pays.
Selon une dépêche de l’agence Reuters, cette initiative américaine intervient après la signature, le mois dernier, d’un accord bilatéral visant à mettre fin à l’escalade de violences qui a secoué l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) depuis le début de l’année.
« Le président américain Donald Trump a déclaré lundi que les dirigeants du Rwanda et du Congo se rendraient à Washington après la signature par les deux parties d’un accord de paix le mois dernier visant à mettre fin à l’escalade des violences cette année », rapporte Reuters.
L’administration Trump, dans son deuxième mandat, semble vouloir jouer un rôle clé dans la stabilisation de la région des Grands Lacs, où les tensions entre le Rwanda et la RDC ont souvent dégénéré en crises sécuritaires majeures. Washington entend désormais appuyer une nouvelle dynamique de dialogue, alors que des accusations persistantes de soutien aux groupes armés – notamment le M23 et les FDLR – empoisonnent les relations entre les deux capitales.
Outre la paix et la sécurité, le sommet prévu abordera aussi les axes d’une coopération économique régionale. Des projets liés aux infrastructures, au commerce transfrontalier et à l’intégration économique seront au cœur des discussions.
Des sources proches du dossier évoquent des tractations préliminaires menées en juin dans un pays tiers sous facilitation américaine. La date exacte de la rencontre à Washington n’a pas encore été dévoilée, mais les préparatifs seraient déjà bien avancés, selon des responsables diplomatiques.
Ce sommet pourrait marquer un tournant historique dans les relations entre Kigali et Kinshasa, souvent tendues depuis deux décennies. Reste à voir si les engagements pris autour de la table américaine connaîtront une application concrète sur le terrain.
Muller Mundeke Kalonji