Le 26 septembre 2025 est une date qui devait être le plus heureux de sa vie. Pour Rita Tshianda, jeune médecin récemment diplômée de l’Université de Kinshasa, il s’annonçait comme le début d’un nouveau chapitre rempli de joie, d’amour et d’espoir. Pourtant, le destin en a décidé autrement, transformant cette célébration en une tragédie inimaginable.
Rita était une étoile montante dans son domaine. Sa carrière prometteuse, son sourire constant et sa générosité envers les autres faisaient d’elle une personne profondément appréciée par tous ceux qui la connaissaient.
Ce 26 septembre, elle allait unir sa vie à celle de l’homme qu’elle aimait devant familles et amis. Tout était préparé : la salle de réception décorée avec soin, les fleurs magnifiquement arrangées, les invités installés, et une atmosphère de bonheur palpable dans chaque recoin de Kinshasa.
Quelques heures seulement avant de prononcer le « oui » tant attendu, Rita s’est soudainement effondrée. L’incompréhension et la stupeur ont saisi tous ceux présents.
Les témoins évoquent un malaise soudain, un destin cruel qui s’abat sans prévenir. Malgré l’intervention immédiate des secours et les efforts acharnés de ses collègues médecins présents, rien n’a pu sauver la jeune mariée. Le jour qui devait être un symbole d’union et de joie est devenu un moment de deuil et de désolation.
La douleur est indescriptible. Une salle de fête qui devait résonner de rires et de musique est devenue silencieuse. Une robe blanche reste suspendue, rappel cruel de l’instant où tout a basculé.
Le mari de Rita, censé accueillir son épouse avec un cœur rempli d’amour, a été confronté à la tragique réalité de son départ. Les familles, les amis et les proches peinent à comprendre cette perte soudaine, décrivant Rita comme une personne respectueuse, généreuse et dévouée, dont l’avenir semblait prometteur.
La disparition de Rita Tshianda a touché non seulement sa famille et son entourage, mais aussi tout un pays. Les messages d’hommages affluent sur les réseaux sociaux, chacun exprimant son chagrin, son incompréhension et son affection pour celle qui avait consacré sa vie à soigner les autres. Partout, la question revient : pourquoi ce jour-là ? Pourquoi elle ?
Rita laisse derrière elle un vide immense. Son sourire, sa gentillesse et son engagement dans la médecine resteront gravés dans les mémoires. Sa mort rappelle brutalement la fragilité de la vie et la précarité de notre existence face au destin.
Ce jour, à Kinshasa, une mariée n’a pas prononcé le mot « oui » devant l’autel. Elle a dit adieu à la vie, laissant derrière elle une histoire tragique qui marquera les cœurs pour longtemps.
Suzanne Kalambay Mujinga
