Les Forces armées de la République démocrate du Congo (FARDC) ont annoncé ce mercredi 24 septembre la reddition volontaire de 30 combattants du M23 ainsi que la capture de 15 autres dans l’Est du pays.
Ces ex-rebelles ont été officiellement présentés à la presse à Kisangani, au siège de la troisième zone de Défense.
Selon le major Nestor Mavudisa, porte-parole de cette zone militaire, ces défections massives seraient liées aux mauvais traitements infligés aux recrues dans les rangs de la rébellion soutenue par l’armée rwandaise.
« Chaque jour, nous enregistrons des redditions en provenance du Nord et du Sud-Kivu. Le dernier groupe est composé de 30 rendus et 15 capturés. Ils sont désormais pris en charge par les FARDC, conformément aux règles d’engagement et au respect des droits humains », a-t-il déclaré.
Témoignages accablants
Parmi les combattants ayant quitté le mouvement rebelle, certains affirment avoir été forcés à rejoindre les rangs.
L’un d’eux témoigne :
« J’ai été capturé et enrôlé de force. Nous étions en formation mais dans des conditions inhumaines : pas d’habits, pas de nourriture, des passages à tabac fréquents. Je suis heureux d’être ici, du côté des FARDC. »
La présence de mineurs confirmée
L’armée a également révélé que deux mineurs figurent parmi les rendus. Ceux-ci seront pris en charge conformément aux dispositions légales et humanitaires, avant que des décisions appropriées ne soient arrêtées par les autorités compétentes.
Cette nouvelle vague de défections et de captures représente un coup dur pour le M23, alors que les FARDC poursuivent leurs opérations de sécurisation dans les zones en conflit.
Muller Mundeke Kalonji
