Une scène d’horreur a bouleversé la ville de Goma dans la soirée du jeudi 11 septembre 2025. Vers Don Bosco Nangi, une mère a ôté la vie à son propre enfant âgé de seulement deux semaines, en le poignardant à plusieurs reprises.
Un drame survenu en pleine soirée
D’après des témoins, l’incident s’est produit aux alentours de 17h50. Personne n’aurait pu imaginer que cette femme, décrite comme calme par son entourage, commettrait un tel acte. L’enfant, encore fragile et totalement dépendant de sa mère, a succombé sur place à ses blessures.
Une tentative de suicide avortée
Après son geste macabre, la mère aurait tenté de mettre fin à ses jours en se donnant plusieurs coups de couteau. Mais les secours, alertés par des voisins en état de panique, sont intervenus à temps pour l’empêcher de passer à l’acte. Elle a été évacuée d’urgence pour recevoir des soins médicaux.
Choc et incompréhension dans le quartier
Très vite, la nouvelle s’est répandue, attirant une foule bouleversée. Les autorités locales et les services de sécurité se sont rendus sur place pour constater les faits. Une enquête a été immédiatement ouverte afin de déterminer les circonstances exactes et les motivations de ce drame familial.
Entre stupéfaction et interrogations
Dans ce quartier populaire de Goma, l’émotion est encore vive. « Nous ne comprenons pas comment une mère peut en arriver à tuer son propre bébé », confie un habitant sous le choc. D’autres évoquent la possibilité de troubles psychologiques post-partum ou d’une pression sociale méconnue.
Une affaire suivie de près
Pour l’heure, les autorités n’ont pas encore communiqué sur l’état de santé de la mère ni sur les suites judiciaires de cette affaire. Toutefois, ce drame met en lumière la nécessité d’un meilleur accompagnement psychologique et social des femmes après l’accouchement, afin de prévenir ce type de situations extrêmes.
À Goma, la population reste marquée par cet événement tragique et insolite qui rappelle la fragilité des liens humains lorsque la détresse intérieure prend le dessus.
Muller Mundeke Kalonji
