Actualités

Scandale Sexuel : fuite des vidéos sextapes d’une haut gradé de la police dans son bureau, elle défie Balthazar

Une vidéo à caractère sexuel tournée dans un bureau de police, prétendument par un haut gradé de la sûreté nationale, met en ébullition les réseaux sociaux et provoque un véritable séisme au sein de la police camerounaise.

Au cœur de ce scandale, le commissaire divisionnaire Ossomo Josué, jusque-là délégué régional par intérim de la Sûreté nationale pour la région du Centre, a été suspendu de ses fonctions à la suite de la diffusion d’images compromettantes. Dans ces vidéos qui circulent largement sur Internet, on voit clairement des scènes d’intimité tournées à l’intérieur d’un bureau officiel, sous le portrait du président Paul Biya, ce qui alimente davantage l’indignation.

Selon plusieurs sources concordantes, le commissaire y apparaît en compagnie de plusieurs policières, dont Christelle Eboa, officier de police de 2e grade. Son nom revient fréquemment dans les discussions, notamment en raison de sa promotion rapide en cinq ans, souvent qualifiée de “fulgurante” par ses collègues. Une autre femme, identifiée comme commissaire de police et présentée dans certains commentaires comme « plus percutante que Balthazar », figurerait aussi dans les enregistrements.

Les vidéos auraient été tournées dans les locaux du commissariat central de l’Hôtel de Ville de Yaoundé, un bâtiment public supposé symboliser la discipline et l’autorité de l’État. Ce scandale soulève une nouvelle fois des questions sur la moralité, la déontologie et les abus de pouvoir dans les rangs de la police camerounaise, un corps déjà perçu par nombre de citoyens comme l’un des plus corrompus du pays.

Des sanctions immédiates, mais des interrogations persistantes

Face à l’ampleur du scandale, Martin Mbarga Nguele, délégué général à la Sûreté nationale, aurait été alerté en pleine nuit. Connu pour son autorité stricte, malgré ses 93 ans, le chef de la police camerounaise a ordonné des mesures disciplinaires urgentes. L’intérim est désormais assuré par le commissaire divisionnaire Abena Armand.

Derrière les réactions officielles, la polémique prend une tournure morale et politique. De nombreux internautes rappellent que la police est souvent prompte à interpeller des citoyens pour leur orientation sexuelle supposée, comme ce fut le cas avec Shakiro, tout en tolérant, voire en couvrant, des comportements contraires à l’éthique au sein même de ses rangs.

Réactions attendues et émissions spéciales

Des explications sont attendues dans les prochaines heures, tandis que des médias locaux annoncent des émissions spéciales dès jeudi soir, notamment à 18h au Cameroun et 19h en France, pour faire la lumière sur les ramifications de cette affaire.

Ce scandale met une nouvelle fois en lumière la nécessité d’une réforme profonde des institutions policières camerounaises, et relance le débat sur l’impunité, les abus de pouvoir, et la cohérence entre discours moraliste et pratiques internes.


Suzanne Kalambay Mujinga

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *